Je remonte ce texte à l'heure où la gauche du PS souhaiterait un plan de relance lié à un emprunt (de type Sarkozy...), démontrant ce que nous savons tous en tant que souverainistes, quand tout le monde devrait l'être:
L'IRC défend un projet géostratégique de très grande ampleur, sans commune mesure avec ce qui existe aujourd'hui au sein du monde francophone, pour une véritable évolution dans les rapports Nord-Sud, pour l’émergence d’un monde multi-polaire respectueux des Etats-nation... Ce projet met ainsi en avant des principes fondamentaux et de grandes orientations portant sur des enjeux vitaux pour tous nos pays sur le long terme.
En effet, le mondialisme porte atteinte frontalement à la souveraineté de nos pays, tant il implique de renoncer à celle-ci d’un point de vue économique, mais aussi politique. La survie de nos nations n'est alors pas possible à terme dans une économie largement financiarisée. Ainsi, la France connait un service de la dette publique écrasant sur l'encours et les intérêts comme tant d'autres pays! L'écart du niveau de développement entre pays joue certes le rôle de paravent, mais la logique sous-jacente demeure la même pour tous. Les citoyens de nos pays sont confrontés à la masse d'une dette «odieuse», c'est-à-dire pour partie illégitime, aussi une réponse vigoureuse et adéquate doit-elle être apportée...
Comme chaque monnaie nationale représente la dynamique propre d'un peuple, que ce soit en France ou ailleurs, le retour à une maîtrise pleine et entière d’outils monétaires et financiers par nos propres Etats s'avère indispensable. De plus, au-delà de ses «plans d'ajustement structurel», le FMI ne permet pas que les intérêts ou l'amortissement de la dette puissent être financés en monnaie locale si celle-ci est considérée comme faible. La République démocratique du Congo, premier pays francophone en dehors de la France, comme la République de Madagascar se trouvent dans cette situation.
Dans le cadre plus large d'un nouvel ordre économique, tous les partenaires pourraient pourtant compenser leurs propres faiblesses et renforcer leur poids économique et géopolitique respectif grâce à un nouveau système de coopération inter-étatique y compris au moyen de prêts sans paiement d'intérêts. De fait, l'intérêt fondamental des peuples est bien de rompre avec ce système inique de la dette publique, lié à un abandon partiel de souveraineté sur les questions monétaires. En outre, cette démarche fondée sur une véritable vision géostratégique serait d’autant plus pertinente que des oppositions notables se font jour concernant le système monétaire et financier international qui tangue aujourd’hui avant d’imploser demain... Elle constitue l'objet du dispositif et des grandes orientations présentés ici. Il est à noter que notre système de coopération est extensible aux zones du Franc CFA même si par ailleurs ce système monétaire devra en plus muter.
1-Le principe fondamental de « la monétisation de notre dette publique sur projet francophone »
Notre stratégie consiste en son principe fondamental à « monétiser sur projet francophone la dette publique française » pour un montant total de 1600Md d'euros, par le biais d'une contribution massive à des investissements productifs en Afrique, avec transfert de technologies, tout en favorisant la relance de la croissance dans notre pays. Il s'agit donc d'un adossement monétaire entre pays francophones via un partenariat stratégique, limité dans le temps, pour le traitement d'un objectif très précis, dans le cas de la France la résorption totale de sa dette publique (un effet de masse auprès des Français!) avec comme contre-partie jusqu'à l'équivalent de 1600 Md d'euros d'actifs pour nos partenaires africains.
Dans le cadre d’un partenariat stratégique avec l'Afrique francophone où l’on coordonnerait nos politiques monétaires, il s’agirait en fait de privilégier un équilibre beaucoup plus dynamique et qualitatif. On mettrait donc en place une autre politique de coopération (co-développement) sur ce continent qui apparaît clairement sous-endetté au vu des montants qui sont les nôtres en valeur absolue. La capacité d'auto-financement y est d’ailleurs souvent faible.
Or, tout comme il est de loin préférable de considérer par exemple qu'il y aura un avant et un après grand Inga (44GW sur un potentiel congolais de 110GW), en anticipation, de même pour sortir par le haut de la situation actuelle il s'avère indispensable d' envisager une stratégie globale exploitant un complexe de déséquilibres (l'endettement massif en France, le sous-développement en RDC etc...) par un vaste système intégré de compensations. Par tous ses effets de levier, son rythme de mise en oeuvre en serait d'ailleurs accéléré...
Rappelons d'ailleurs ici que moins de 80Md d'euros par an pendant 10 ans suffiraient pour éradiquer la misère, pour permettre l’accès aux services de base (alimentation, eau potable, éducation primaire, soins de base) repris dans les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)... Ces objectifs du Millénaire peuvent être atteints et même dépassés, dans la mesure où chaque projet bilatéral comprendrait bien sûr une part de transfert de technologie mais aussi une clause contractuelle de formation des personnels sur 10 à 15 ans.
En théorie, au vu de l'endettement actuel de la France, et hors effets de levier, la coopération pourrait donc porter sur un montant équivalent à au moins 500 Md d’euros pour chacune des deux grandes zones Franc CFA et pour la zone Franc congolais. D'ailleurs dans l’absolu, dans le cadre de ce partenariat stratégique portant sur l'équivalent de la dette publique française (1750Md), par le biais d'un endettement croisé équivalent pour chaque partie, pays ou groupe de pays, la dette annulerait la dette !!! Là encore il s'agit d'un point capital ! Ceci entrainerait aussi par contre-coup une mutation de l'essence même du système ayant généré la dette publique préexistante...
Il s'agit ainsi de percevoir clairement que lors d'un endettement croisé équivalent pour chaque partie, l'accroissement du volume de la dette publique n'a pas d'importance (!), y compris rapporté au PIB, tout comme la question des intérêts portant sur la dette (!), la gestion des parités monétaires et de l'inflation ne posant guère problème... Seul entre en ligne de compte le rythme synchronisé de monétisation de cette nouvelle « dette publique » en actifs financiers strictement adossés à la réalisation d'actifs tangibles sur chaque territoire concerné ! Cet outil souverainiste de création monétaire contrôlée doit évidemment être utilisé en binôme, au minimum, suivant un axe obligatoire Nord-Sud (un autre point capital).
Ce serait une orientation surprenante au regard de l'Histoire, mais nous pourrions alors avoir une partie de la dette publique française exprimée en Franc CFA et Franc congolais, pas seulement en Franc français... Leur masse monétaire réciproque est aussi de toute façon beaucoup plus restreinte et contrôlée que pour le dollar US ou l’euro. De fait, pour la France la sortie du surendettement doit être une priorité absolue puisque la croissance économique ne sera plus jamais comparable à celle des trente glorieuses, mais la manière de la résorber importe tout autant. Compris comme un principe complexe plus qu'au seul sens littéral, la « monétisation de la dette publique sur projet francophone », c'est de la géostratégie à l'état pur!
La découverte de ce principe supposait sur un plan culturel un «franchissement de frontières», la raison principale étant que le dogmatisme politique trop marqué des uns et des autres débouche sur des confrontations intellectuelles stériles. Seuls les tiers-mondistes en sont proches mais ils ont l'énorme travers de régulièrement finir par mettre en accusation le peuple français dans leur description d'un système de domination néo-impérialiste (le Monde diplomatique...) ce qui s'avère toujours contre-productif pour nous tous sur la durée, car peu mobilisateur auprès de nos concitoyens, alors que l'objectif premier devrait être au final de créer des liens qui nous rendent plus forts!
Enfin, il nous faut souligner à quel point le processus classique de monétisation dont on usait en France s'avère aujourd'hui inadapté, à cause surtout de de la masse de notre dette publique (a fortiori avec un énorme problème d'actifs financiers toxiques à gérer) donc de sa trop longue durée de mise en oeuvre pour être efficace. Ayant anticipé depuis des années entre autres la dégradation de la note de la France, donc la perte de son triple A, l'IRC met en avant un système de monétisation de notre dette publique sur projets francophones pour sa résorption totale, un système d'autant plus efficace qu'il serait lié à la sortie de l'UE et au retour au Franc, la création d'actifs tangibles palliant de fait le principal travers d'une monétisation quand on l'applique de manière classique (une monétisation pure conduit à une réallocation d'actifs dans la seule France par spoliation des épargnants etc...). Pour voir notre dette publique tendre lentement vers zéro en une tension indispensable, cette période se prolongerait sur bien moins de 10 ans avec le système proposé par l'IRC !
En tenant compte des facteurs territoire, ressources et poids démographique, il nous suffirait en théorie d'un seul partenaire, dont le potentiel de développement pourrait à terme équivaloir au PIB actuel de la France: la RDC par exemple apparaît incontournable ! De plus ce sont évidemment les pays en développement qui présentent en terme de croissance les effets de levier les plus importants, ceci renforçant la justification d'un binôme pays développé-pays en développement. On pourrait en plus transposer ce mécanisme à un bloc de plusieurs pays, ceux intégrant les deux grandes zones CFA.
Personne ne peut affirmer qu'un partenariat stratégique de cette nature est chose impossible !
Deux grandes orientations peuvent en conséquence être dégagées :
-la première consistant une hausse du montant de la dette publique pour les deux partenaires, l'équilibre global étant préservé, la nature du système ayant muté grâce aux divers dispositifs mis en avant par l'IRC. Par le biais d'un endettement croisé équivalent pour chaque partie, pays ou groupe de pays, la dette annulerait la dette : ce pourrait être 1600Md pour la France, compensés directement auprès de tous nos partenaires sur 3 zones de plus de 500Md, réductibles sur moins de 10 ans. Ou dans un premier élan seulement 900Md pour la France si l'on ne tient compte que de sa dette dîte négociable, soit trois fois le montant de 300Md par zone de partenariat.
-la seconde consistant en une mutation de la dette publique actuelle, à volume initial constant ou même réduit d'emblée. Il s'agirait donc d'en modifier la nature après audit pour basculer rapidement vers le même système global prévu par l'IRC! Cependant celle-ci incluerait dans une première phase une monétisation pure et donc des remboursements anticipés de tout ou partie de notre dette publique aux détenteurs de celle-ci (voire une dénonciation partielle de celle-ci), puis dans une seconde phase la création d'une nouvelle dette publique comme celle prévue dans la première orientation. Elle est politiquement parlant très délicate à mettre en œuvre, altère la confiance des différents acteurs économiques... Rappelons que l'Union européenne ne prévoit pas au départ de dispositif de ce type, et pour cause sur un plan géopolitique le résultat serait vite désastreux!
Ces deux orientations convergent vers le même but et peuvent d'ailleurs être combinées en réalité, même si la première est de loin la meilleure puisque l'accord sur le principe s'effectue entre partenaires francophones, sans atermoiement car en dehors de la France tous se situent hors l'Union européenne : sa mise en œuvre est de très loin beaucoup plus simple!
Notre dispositif tranche donc la question du financement des investissements de long terme et par les montants envisagés apporte une solution pour la transition écologique (600Md sur 10 ans) défendue par la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme.
Par ailleurs, les critères de convergence au sein de l'UE ne sont pas respectés depuis longtemps, que ce soit le franchissement du seuil d'endettement à 60% du PIB ou le déficit budgétaire sous les 3% du PIB ! L'augmentation de notre dette publique de 500Md entre 2007 à 2012 est ainsi une «performance» qui en témoigne... Tous ces éléments nous servent au final!
2-Le dispositif monétaire et financier de l'IRC
Dans l'hypothèse d'une « monétisation de notre dette publique sur projet francophone » à hauteur de 900Md par endettement croisé sur 300Md par zone de partenariat par rapport au PIB de la France (1996Md), de la RDC (15,7Md), des zones FCFA 1 ou Afrique de l'Ouest (61Md) et FCFA2 ou Afrique centrale (71Md), l'impact d'un tel dispositif serait considérable pour les parties prenantes dès lors que le passif mute en actif, alors que l'endettement public actuel des pays en développement est somme toute bien négligeable : 10Md pour la RDC, 12Md pour la zone FCFA 1 et 8,5Md pour la zone FCFA2. Notre dispositif suppose tout de même un fort potentiel de développement pour chaque zone de partenariat.
Dans ce dispositif éminement progressiste c'est bien sûr le changement radical d'état d'esprit qui fait toute la différence au départ, les rapports Nord-Sud en étant bouleversés, car sur un plan technique tous les outils monétaires et financiers existent déjà! Il n'y a guère qu'en France que la volonté politique fait encore défaut pour sa mise en oeuvre. Les différentes articulations du dispositif prévu dessinent ainsi un cadre général très souple qui pourrait être modifié, la résorption de la dette publique française demeurant un objectif sous-jacent. Pour nos compatriotes, le coût de son application est négligeable au regard de tous ses avantages.
On provoquerait par ce biais une dépréciation progressive d'actifs monétaires et financiers qui n'en sont guère, tout du moins à la hauteur où on les conçoit aujourd'hui (dette publique extérieure, excédent massif en dollars accumulé par la Chine, dollar US seule monnaie de réserve internationale, classe d'actifs financiers purement spéculatifs ou liés à l'évasion fiscale, épargne dormante etc...) pour le bénéfice de l'économie réelle. L'application de ce principe de «monétisation de notre dette publique sur projet francophone» concernerait en réalité une foule de projets sur des échelles d'espace et de temps très diverses.
Ainsi, toute politique coordonnée de « monétisation de la dette publique sur projet francophone » peut amener à l'usage :
-d'une création symétrisée d'OAT (Obligations assimilables du Trésor) par endettement croisé entre la France et ses partenaires. Leur maturité initiale en France court actuellement de 7 à 50 ans, est inférieure ou égale à un an pour les BTF (bons du Trésor à taux fixe), de deux à cinq ans pour les BTAN (à intérêts annuels) même si cette caractéristique ne constitue logiquement pas un obstacle au développement échelonné de notre dispositif puisque les Etats seraient amenés à trancher sur celle-ci en coordination. Ces OAT seraient incessibles à des tiers…
-de leur annulation partielle ou totale, concertée, en cours de projet (à différentes échelles!). Ceci revient à créer des emprunts massifs croisés (ou prêts) à taux 0 même si l'optique est ici très différente à cause de ses nombreux sous-jacents. D'ailleurs, avant les indépendances, les prêts destinés à un projet précis avaient une durée de 25 ans en moyenne avec un taux d'intérêt nul ou faible (3-5%). Et après le premier choc pétrolier, les pays développés ont fait un usage très important des crédits à l'exportation, pour rééquilibrer une balance des paiements négative... ce qui est le cas de la France aujourd'hui ! On a vu plus avant que la nature de l'emprunt pouvait avoir muté.
-de leur conversion en monnaie ou même en crédits d'investissement suivant une convention multilatérale et selon les objectifs atteints sur la dette publique française.
-d'ajustements sur certains projets plus ciblés en fonction d'autres objectifs généraux.
-d'une création monétaire pure en Francs congolais ou Francs CFA reconnue par la France sur rachat de dette publique française (d'OAT préplacées de la France). Cependant, le but premier n'est pas de monétiser celle qui existait auparavant, dans une première phase. Il est à relever que l'Etat français devait lever au moins 200Md d'euros sur le marché en 2012, dont 100Md du capital dû arrivent à échéance, un taux d'intérêt plus élevé de 1% nous coûtant plus de 2Md... Le refinancement des banques françaises pourrait aussi être concerné...
-d'une déclinaison de ce principe de monétisation sur projet francophone à une autre échelle concernant cette fois-ci la dette de la SNCF et de RFF, d'environ 40Md d'euros, et concernant la dette globale de EDF, environ 34Md d'euros, auquels on ajoute son défaut de provision pour le traitement des déchêts nucléaires, soit 28Md d'euros pour un total de 62Md d'euros. Elle inclue la formation des personnels sur la durée!
-A noter en parallèle qu'à terme la production d'huile d'oléagineux, sauf sur prélèvement de ressources alimentaires, peut être aussi un système efficace de perception des impôts en Afrique, tout comme une garantie supplémentaire accompagnant éventuellement la réalisation de nos projets. Elle peut même compenser le coût intégral du Grand Inga en RDC (50Md), un projet emblématique et donc incontournable.
Même si les politiques monétaires doivent au départ être coordonnées, on doit clairement viser un système monétaire refondé des zones CFA dans un proche avenir, après une phase de transition! D'ailleurs, on constate déjà une multiplication des transactions dans les monnaies de pays exportant des matières premières, au détriment du dollar US...
Notre approche repose en fait sur l'évidence simple que le processus classique de monétisation s'avère inadapté de nos jours, à cause surtout de la masse de notre dette publique, détenue aux deux tiers par des investisseurs étrangers, a fortiori avec un énorme problème d'actifs financiers toxiques à gérer en parallèle. Sa durée de mise en oeuvre serait trop longue dans ce contexte.
A l'invers, le principe de monétisation sur projet défendu par l'IRC témoigne d'une culture farouchement républicaine comme d'une approche résolument géostratégique, pour la préservation de ce qui fonde notre civilisation à savoir notre liberté de pensée et d'action, en tant que Français et Républicains.
De fait, puisque la politique monétaire fonde largement la légitimité d'un pouvoir politique, plus personne dans le paysage politique français ne peut affirmer qu'il n'y a pas d'alternative à la politique menée en France et dans le cadre de l'Union européenne ces 35 dernières années... Ainsi, tandis qu'une partie de classe politique française veut infliger aux Français une véritable cure d'austérité pendant des années au nom de l'intégration européenne et de la crise internationale, le système de l'IRC leur offre à court terme une porte de sortie par le haut, sans exiger d'eux de sacrifice majeur.
Le choix de monétiser la dette publique sur projets au profit de partenaires francophones ne relève donc d'abord que d'une prise de conscience par les Français de ce que sont leurs véritables intérêts vitaux, puis de leur simple arbitrage sur un plan politique! Sur un plan monétaire et financier, grâce à ce mécanisme d’adossement entre la France et ses partenaires francophones nous pourrions traiter le problème de la dette publique en bien moins de 10 ans! La France jouerait ainsi une partition infiniment plus riche que dans le seul cadre de l'Union européenne, et recouvrerait les marges de manoeuvre qui lui font aujourd'hui tant défaut. De même chaque projet de monétisation correspondrait à la création d'actifs tangibles... Cette opportunité s'avère donc bien exceptionnelle pour la France.
Pour conclure, l'approche de l'IRC permet de combiner efficacement résorption de la dette publique, retour à une croissance plus forte par la défense de partenaires privilégiés et non de concurrents, maintien d'un haut niveau d'investissement dans la recherche et l'industrie, financement de la transition écologique, absence d'austérité perpétuelle pour les Français, entre autres sous-jacents. Notre système de monétisation est véritablement ancré dans l'économie réelle puisque fondé sur des projets de coopération portant sur des secteurs d'activité stratégiques, l'énergie, l'agriculture...
Pour l'IRC, anticiper et penser nos partenaires africains en puissances émergentes, c'est être d'emblée à la hauteur des enjeux! Par ailleurs, puisque nous défendons la souveraineté monétaire pour chaque pays, nous provoquerons également la mutation du système du Franc-CFA, au bilan très discutable, dans le cadre même du processus de monétisation de la dette publique française étendu à d'autres partenaires francophones, ou en dehors de ce processus...
Globalement, l'opportunité d'un tel dispositif francophone est exceptionnelle, d’une portée incommensurable sur un plan géopolitique pour l’émergence d’un monde multi-polaire, la marque de notre capacité à inventer de nouvelles formes de solidarité entre nos pays sur des projets fondamentaux. De fait, dans le respect des intérêts propres à chaque pays, l'idéal de la Francophonie n'est pas une ambition trop lourde!
Concernant des centaines de millions de personnes, ce projet exceptionnel dans son esprit est bien unique dans le paysage politique français, d'une grande portée psychologique. Par effet de contraste, force alors de constater que les partis adverses n'ont pas de colonne vertébrale, ou pire encore ne servent pas la France, la République et les Français! Un constat s'impose alors: un homme d'Etat véritable serait capable de bouleverser la donne en moins de 6 mois, le choix des angles d'attaque pour les réformes ne nécessitant pas d'effort démesuré, n'importe quel système républicain et rationnel produisant des effets bénéfiques rapidement. D'abord une question d'état d'esprit...
En 2012 et 2013, les enjeux pour notre pays seront dès lors considérables. Aussi, nous espérons que vous renforcerez par votre engagement à nos côtés cette dynamique que nous venons d'initier, car vous en déterminerez l'ampleur! L'adhésion à l'IRC est à un montant unique, 12 euros de cotisation, pour toute la période 2012 et 2013.
Texte initialement publié en février 2009 (les principes du dispositif datant de septembre-octobre 2008), revu dernièrement le 18 août 2012,
S.Dezanneau, Président de l’IRC (Initiative Républicaine de Coalisés-Tous droits réservés)