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28 avril 2017 5 28 /04 /avril /2017 14:02

1) Sur le mondialisme

 

L'emploi du terme mondialisation (« globalization ») est inadéquat dès lors que celui-ci ne concerne plus seulement les échanges commerciaux. Au-delà il s'agit plus en fait de mondialisme, en clair d'abord un système idéologique dont les applications révèlent un néo-impérialisme !

 

La coopération entre Etats prend donc tout son sens face à l'UE où nos partenaires européens sont aussi nos principaux concurrents, jusqu'à voir la France prendre régulièrement des coups de schlague! Que les Français mesurent aujourd'hui que le fameux texte de constitution pour l'Europe qu'ils ont refusé en 2005 et qui a été imposé par Sarkozy comme le traité de Lisbonne avec l'aide de ses supplétifs socialistes et écologistes est en fait un texte largement rédigé par l'ERTI, la Table Ronde des Industriels Européens, sans consultation réelle des pouvoirs élus. C'était déjà le cas pour l'acte unique en 1986 et pour le Traité de Maastricht en 1992 (cf « le Traité de Maastricht n'avait aucune valeur légale »).

 

A l'invers, sans ses partenariats privilégiés avec nombre de pays africains, la France accuserait encore plus le coup pendant cette crise. Ainsi, l'esprit de coopération entre Nations devrait être une exigence primordiale contribuant à la défense de nos intérêts vitaux!

 

L'IRC propose donc aux Français :

-une stratégie radicale pour sortir de l'UE et de l'euro, bâtir ainsi une Entente européenne incluant les pays hors UE jusqu'au monde russophone sur la base d'un simple système inter-gouvernemental garant du maintien de notre République et respectueux de la souveraineté du peuple français, ces deux points constituant d'ailleurs le coeur des articles 1 et 2 de notre constitution. De fait il n'existe objectivement aucune chance de bâtir un ensemble européen cohérent à l'instar des Etats-Unis d'Amérique qui constituent une seule Nation.

-de réformer en profondeur le système qui unit la France à ses partenaires africains notamment francophones, ceci pour tirer toutes les leçons de cette crise, absolument toutes les leçons.

 

En effet, dans ce cadre mondialiste imposé par les économies du Nord, un axe stratégique majeur suivi par nos fameuses élites consiste à soumettre le « grand Sud » ou à y faire face, y compris par des interventions armées.

 

Dans cette optique, l'UE défend une politique commerciale très agressive en Afrique. Cette politique évidemment celle de l'UMP au pouvoir comme des autres formations politiques eurobéates porte essentiellement sur la mise à bas des barrières douanières, des taxes à l'import et à l'export. Pour l'IRC, il y a donc nécessité absolue à définir d'autres modalités que celles définies dans les accords de libre-échange (ALE), de partenariat économique (APE) ou Agoa (Africa Growth and Opportunity Act) remettant en cause des conventions, des échanges commerciaux asymétriques préservant les pays les plus démunis comme les «accords de Cotonou» qui initialement devaient courir jusqu'en 2020... De même, un durcissement des règles de l’OMC n'a pas lieu d'être envers les pays appliquant des taxes ou des réglementations sur l’exportation de leurs matières premières, alors que ceux-ci doivent disposer légitimement de la pleine souveraineté sur toutes leurs ressources. En effet, les revenus des douanes constituent l'essentiel du budget de certains Etats qui ne peuvent avoir à rendre des arbitrages au détriment de ce qu'ils estiment être leurs intérêts vitaux. D'ailleurs, le relèvement du taux de taxes douanières sur la valeur totale du commerce des pays du Sud s'impose à l'évidence à un niveau supérieur au taux de 20% fixé aujourd'hui par l'OMC...

 

Ainsi, une certaine dose de protectionnisme apparaît indispensable notamment pour ce qui concerne la création d'activités à plus forte valeur ajoutée, mais aussi pour la préservation de l'emploi. Et parce que la financiarisation de l'économie entre clairement en conflit avec les intérêts des peuples, le meilleur outil protectionniste à leur disposition demeure leur monnaie nationale!

 

Quant au système classique d'aide au développement, sur lequel l'Etat français n'a plus vraiment prise, dérive à caractère supranationale exige, mais qui nous fait tout de même osciller entre promesses non tenues et manipulations comptables pour en gonfler l'importance, il ne permet de mobiliser au final que des sommes dérisoires de l'ordre de 0,34% du revenu national brut collectif dans l'UE, loin de l'objectif déjà inepte des 0,7%. Ce système-là est moribond, passons donc aux choses sérieuses!

 

Il ne s'agit ici que d'un rappel sur cet axe stratégique majeur de notre programme (cf Partie 1). La Francophonie devrait être une arme contre la criseCelle-ci pose en effet la question centrale des rapports Nord-Sud. De même, derrière le continent asiatique dont l'essor permet d'exercer une pression à la baisse sur les salaires dans notre pays, demeure le continent africain... Il s'agit donc pour l'IRC de couper la trajectoire aux acteurs transnationaux, de faire le « tour de la planète » en mettant l'accent sur le développement du continent africain! On ne peut fondamentalement pas se permettre de négliger l'Afrique comme le font Sarkozy et nos élites « républicaines »...

 

L'écart entre niveaux de développement de nos pays respectifs joue certes encore le rôle de paravent, mais la logique sous-jacente révélée au plus grand nombre par cette crise tend à devenir similaire pour tous. Le poids de la dette publique est d'abord un instrument de domination pour le profit de quelques acteurs. On a là un élément parmi bien d'autres prouvant que depuis déjà quelques décennies «nos élites» réservent aux Français le même sort que celui qui a été réservé à l'immense majorité des Africains

 

En effet, le mondialisme porte atteinte frontalement à la souveraineté de nos pays, tant il implique de renoncer à celle-ci d’un point de vue économique, mais aussi politique. La survie de nos nations n'est alors pas possible à terme dans une économie largement financiarisée, bâtie par une oligarchie laissant le plus grand nombre des citoyens de nos pays confrontés à la masse d' une dette «odieuse», c'est-à-dire pour partie illégitime.

 

Notez par ailleurs qu'au-delà de ses «plans d'ajustement structurel», le FMI ne permet pas que les intérêts ou l'amortissement de la dette puissent être financés en monnaie locale si celle-ci est considérée comme faible. Ce point est capital à prendre en considération! En outre, la composition des DTS est particulièrement révélatrice. Les DTS (droit de tirages spéciaux) sont un instrument monétaire international, créé par le FMI (Fonds monétaire international) en 1969 pour compléter les réserves officielles existantes des états membres. Le DTS est ainsi constitué d'un panier de devises, révisé tous les cinq ans, pour la dernière fois en octobre 2005.

 

La composition actuelle du DTS au 1er janvier 2011
- dollar américain : 41,9 %
- euro (européen) : 37,4 %
- yen (japonais) : 37,4 %
- livre sterling (britannique) : 11,3%

 

N'y cherchez pas l'Afrique, elle en est exclue... Quant aux DTS, sur 283Md distribués en 2009 aux banques centrales, seuls 18Md ont été attribués aux PED (pays en développement).

 

 

2) Sur notre stratégie de monétisation de notre dette publique sur projet francophone (IRC)

 

En réponse à cet état de fait, le préalable consiste à adopter une autre vision globale, à défendre le retour à une maîtrise pleine et entière d’outils monétaires et financiers par nos propres Etats et leurs élites politiques, dont savent pourtant user les puissances émergentes, car chaque monnaie nationale représente la dynamique propre d'un peuple, que ce soit en France ou ailleurs. De fait, notre intérêt fondamental est bien de rompre avec ce système inique de la dette publique, lié à un abandon partiel de souveraineté sur les questions monétaires.

 

Le préalable consiste aussi pour la France à reconnaître pleinement d'autres monnaies, dont le Franc CFA et le Franc congolais, pour respecter les populations qui en usent bien au-delà du G8 ou du G20, et anticiper le poids à venir de l’économie de toute l'Afrique, en fait percevoir derrière son développement tous les effets de levier sur un plan monétaire et économique mais également diplomatique, culturel... On trouve ainsi 24 millions de Francophones (18 partiels) en République Démocratique du Congo (RDC)!

 

Dans le cadre plus large d'un nouvel ordre économique, tous les partenaires francophones pourraient pourtant compenser leurs propres faiblesses et renforcer leur poids économique et géopolitique respectif grâce à un nouveau système de coopération inter-étatique.

 

Notre projet géostratégique est de très grande ampleur, sans commune mesure avec ce qui existe aujourd'hui au sein du monde francophone, pour une véritable évolution dans les rapports Nord-Sud, pour l’émergence d’un monde multi-polaire respectueux des Etats-nation... Ce projet met ainsi en avant des principes fondamentaux et de grandes orientations portant sur des enjeux vitaux pour tous nos pays sur le long terme.

 

Il consiste en son principe fondamental à monétiser sur projet francophone la dette publique française pour un montant total de 1600Md d'eurospar le biais d'une contribution massive à des investissements productifs en Afrique, avec transfert de technologies, tout en favorisant la relance de la croissance dans notre pays. Il s'agit donc d'un adossement monétaire entre pays francophones limité dans le temps pour le traitement d'un objectif très précis, dans le cas de la France la résorption totale de sa dette publique.

 

En théorie, au vu de l'endettement actuel de la France, et hors effets de levier, la coopération pourrait donc porter sur un montant équivalent à au moins 500 Md d’euros pour chacune des deux grandes zones Franc CFA et pour la zone Franc congolais.

 

Rappelons d'ailleurs ici que moins de 80Md d'euros par an pendant 10 ans suffiraient pour éradiquer la misère, pour permettre l’accès aux services de base(alimentation, eau potable, éducation primaire, soins de base) repris dans les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)... Ces objectifs du Millénaire peuvent être atteints et même dépassés, dans la mesure où chaque projet bilatéral comprendrait bien sûr une part de transfert de technologie mais aussi une clause contractuelle de formation des personnels sur 10 à 15 ans.

 

D'ailleurs dans l’absolu, dans le cadre de ce partenariat stratégique portant sur l'équivalent de la dette publique française (1600Md), par le biais d'un endettement croisé équivalent pour chaque partie, pays ou groupe de pays, la dette annulerait la dette!!! Ce serait une orientation surprenante au regard de l'Histoire, mais nous pourrions alors avoir une partie de la dette publique française exprimée en Franc CFA et Franc congolais, pas seulement en Franc français...

 

Le dispositif de monétisation de notre dette publique sur projet francophone est d'une portée incommensurable sur un plan géostratégique car nos partenaires auraient donc la certitude de sortir rapidement du sous-développement.

 

 

Rappel sur notre dispositif monétaire et financier (IRC)

 

Dans ce dispositif éminement progressiste c'est bien sûr le changement radical d'état d'esprit qui fait la différence au départ, les rapports Nord-Sud en étant bouleversés, car sur un plan technique tous les outils monétaires et financiers existent déjà! Il n'y a guère qu'en France que la volonté politique fait encore défaut pour leur mise en oeuvre. Les différentes articulations du dispositif prévu dessinent un cadre général très souple qui pourrait être modifié, la résorption de la dette publique française demeurant un objectif sous-jacent. Précisons d'emblée à nos compatriotes que le coût de son application pour la France est négligeable au regard de tous ses avantages et ne concerne en fait que quelques transferts de technologie.

 

Ainsi, toute politique coordonnée de monétisation de la dette publique, pouvant aller jusqu'à une forme d'endettement croisé, peut amener à l'usage :

-d'emprunts massifs (ou prêts) à taux 0. D'ailleurs, avant les indépendances, les prêts destinés à un projet précis avaient une durée de 25 ans en moyenne avec un taux d'intérêt nul ou faible (3-5%). Et après le premier choc pétrolier, les pays développés ont fait un usage très important des crédits à l'exportation, pour rééquilibrer une balance des paiements négative...

-d'échanges d'OAT (Obligations à terme) entre la France et ses partenaires.

-de leur annulation partielle ou totale en cours de projet.

-de leur conversion en monnaie ou même en crédits d'investissement suivant les objectifs atteints sur la dette publique française.

-d'ajustements sur certains projets plus ciblés (sur la monétisation de la dette de la SNCF/ ou de EDF) en fonction d'autres objectifs généraux.

-d'une création monétaire pure en Francs congolais ou Francs CFA reconnue par la France sur rachat de dette publique française (d'OAT préplacées de la France) ou pour investissement. Il est à relever que l'Etat français devait lever 220Md d'euros sur le marché en 2011, dont 100Md du capital dû arrivent à échéance, un taux d'intérêt plus élevé de 1% nous coûtant plus de 2Md... Le refinancement des banques françaises pourrait aussi être concerné...

-A noter en parallèle qu'à terme la production d'oléagineux, sauf sur prélèvement de ressources alimentaires, peut être aussi un système efficace de perception des impôts en Afrique, tout comme une garantie supplémentaire accompagnant éventuellement la réalisation de nos projets.

-Pour conclure, ce principe de monétisation sur projet francophone sera également décliné à une autre échelleconcernant cette fois-ci la dette de la SNCF et de RFF, d'environ 40Md d'euros, et concernant la dette globale de EDF, environ 34Md d'euros, auquels on ajoute son défaut de provision pour le traitement des déchêts nucléaires, soit 28Md d'euros pour un total de 62Md d'euros.

 

Note: ce système a été bâti en septembre-octobre 2008, l'essentiel de ce texte a lui été publié sur internet en janvier 2009, actualisé en janvier 2010, remanié enfin pour l'IRC deux plus tard... déjà 3 ans de perdus!

 

De fait, il nous faut aussi souligner à quel point le processus classique de monétisation dont on usait en France s'avère aujourd'hui inadapté, à cause surtout de de la masse de notre dette publique (a fortiori avec un énorme problème d'actifs financiers toxiques à gérer) et de sa trop longue durée de mise en oeuvre pour être efficace. Quant à une mutualisation des dettes publiques dans le cadre de l'UE, elle ne serait qu'une fuite en avant...

 

 

A l'évidence, ce principe de monétisation de notre dette publique sur projet francophone témoigne d'une culture farouchement républicaine comme d'une approche résolument géostratégique pour la préservation de ce qui fonde notre civilisation, à savoir notre liberté de pensée et d'action en tant que Français et Républicains!De fait, plus personne dans le paysage politique ne peut affirmer qu'il n'y a pas d'alternative à la politique menée en France et dans le cadre de l'Europe institutionnelle ces 35 dernières années... La question centrale de la représentativité des élites se pose donc avec acuité en France!

 

L'approche de l'IRC permet de combiner efficacement résorption de la dette publique, retour à une croissance plus forte, défense de partenaires privilégiés et non de concurrents, absence d'austérité perpétuelle pour les Français infligée au nom de l'intégration européenne et de la crise internationale, ou bientôt sur injonction du FMI, ceci entre autres sous-jacents... Notre système de monétisation est ancré dans l'économie réelle puisque fondé sur des projets de coopération portant sur des secteurs d'activité stratégiques, l'énergie, l'agriculture... Notre système offre aux Français une porte de sortie par le haut, sans exiger d'eux de sacrifice majeur... Rappelons que tous les outils techniques existent déjà pour sa mise en oeuvre.

 

Le choix de monétiser la dette publique sur projets au profit de partenaires francophones ne relève donc d'abord que d'une prise de conscience par les Français de ce que sont leurs intérêts vitaux, puis de leur simple arbitrage sur un plan politique!

 

Il s’agirait d’une rupture majeure dans les positionnements de la France en Afrique, tous les partenaires francophones compensant ainsi leurs propres faiblesses et renforçant leur poids économique et géopolitique respectif, donc une opportunité exceptionnelle pour notre pays, d’une portée incommensurable sur un plan géopolitique pour l’émergence d’un monde multi-polaire.

 

A l'invers, au-delà du respect de certains critères de convergence de l’Union européenne, la politique européenne exclusive et monolithique de la France apparaît ainsi clairement en porte-à-faux puisque nous privant de notre atout francophone. Ainsi, la Francophonie est à considérer à un niveau bien supérieur à celui de cette Europe institutionnelle là.

 

Nous pourrions alors traiter totalement le problème de la dette publique en moins de 10 ans, dans le cadre d'un échéancier crédible, hors politique traditionnelle de monétisation de celle-ci. La France pourra ainsi largement éviter une dévaluation massive de sa monnaie faussant les anticipations des acteurs économiques...

 

On le perçoit aisément, un tel dispositif francophone est la marque de notre capacité à inventer de nouvelles formes de solidarité entre nos pays sur des projets fondamentaux. De fait, dans le respect des intérêts propres à chaque pays, l'idéal de la Francophonie n'est pas une ambition trop lourde!

 


 

3) la refonte du système du Franc CFA

Dans la continuité, par esprit de cohérence, puisque nous souhaitons recouvrer pour nous-mêmes une France libre, indépendante et souveraine notamment sur sa monnaie, nous aborderons ici frontalement un dossier particulièrement emblématique, celui du système du Franc CFA.

 

Le Franc CFA, demeure un outil de défense de nos intérêts vitaux sur le continent africain mais il nous apparaît aujourd'hui au 21èm siècle fondamentalement inadapté pour une raison évidente:

-les zones Franc et le franc CFA constituent un système hérité de la colonisation, donc (néo-)impérialiste par essence. Le système du Franc CFA est en effet basé sur quatre grands principes : la centralisation des réserves de change au Trésor public français (beaucoup de Français le découvrent d'ailleurs à cette occasion), la fixité imposée de la parité franc CFA à l'euro, la libre convertibilité du franc CFA à l’euro via la France, et la libre circulation des capitaux entre la France et les pays africains de la zone Franc. Comme nous refusons la tutelle de l'UE sur notre pays, nous ne prétendons pas infliger une telle politique aux pays africains des zones Franc CFA. Il est à noter que nos adversaires politiques en France révèlent aussi par la même leur nature profonde...

 

Par conséquent, même si les politiques monétaires doivent au départ être coordonnées, nous nous engagerons dans une refonte totale et en bon ordre du système du Franc CFA sur une courte période en lien direct avec cette politique de monétisation de notre dette publique sur projet francophone. La France n'a pas vocation à être partie prenante d'un système monétaire africain sauf peut-être mécanisme particulier concernant ses territoires ultra-marins de l'Océan indien.

 

En réponse aux critiques généralement portées contre ce système, voici quelques mesures à prendre dès 2012:

-comme chaque banque centrale de la zone Franc possède un compte d’opérations au Trésor public français et doit y déposer 50% de ses réserves de change (jusqu’en 2005 ce pourcentage était de 65), ce taux sera ramené à 20% immédiatement après l'élection présidentielle. (Il y aurait donc actuellement environ 8000 milliards de francs CFA venant de la BCEAO et la BEAC stockés au Trésor public, soit plus de 12 milliards d’euros.)

-les pays africains de la zone Franc reprendront le contrôle de leur politique de change et ne subiront plus les fluctuations du cours de la monnaie unique européenne, une politique souvent inadaptée à leur propre économie comme à la nôtre. Le change deviendra probablement flottant par rapport à un panier de monnaies.

-la libre convertibilité sera étendue à l'ensemble des zones Franc CFA y compris entre elles! La France ne décidera plus unilatéralement de la dévaluation du Franc CFA, comme elle l'a fait en 1994, 34 ans après les indépendances... Il est à noter que dans le cas des économies en développement, la convertibilité de la monnaie devrait plutôt être nulle ou sous contrôle.

-la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la Banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC), la Banque Centrale des Comores (BCC) comportent encore un certain nombre d'administrateurs français permettant à la France de disposer de fait d'un droit de veto lors de leurs différentes prises de décision. Leur présence ne sera plus maintenue que sur cette transition d'une durée inférieure à 5 ans, durée du mandat présidentiel et durée suffisante pour asseoir le développement intensif de moyens de production énergétiques et réseaux de distribution électrique en Afrique, condition sine qua non du développement économique du continent.

Nous voulons rendre par la même hommage aux responsables politiques, économistes et universitaires africains et français qui ont souligné les limites de ce système d'un autre âge, et souhaitons à chacun d'entre nous de contribuer à faire entrer nos pays respectifs dans le vingt-et-unième siècle.

 

Grâce à notre dispositif de monétisation de la dette publique française sur projet francophone, tous les partenaires francophones compenseraient ainsi leurs propres faiblesses et renforceraient leur poids économique et géopolitique respectif, une opportunité exceptionnelle pour nos pays, d’une portée incommensurable sur un plan géopolitique pour l’émergence d’un monde multi-polaire. L'intérêt fondamental du peuple français comme des peuples africains est bien de rompre avec ce système inique de la dette publique comme de l'abandon de souveraineté sur les questions monétaires. Pour la France, ce système serait en effet idéalement renforcé par le retour au Franc français!

Plus globalement, cette démarche serait en outre d’autant plus pertinente que des oppositions notables (Amérique du Sud, pays du Golfe, Chine…) se font jour concernant le système financier international qui tangue aujourd’hui avant sans doute d’imploser demain...

Que les Français mesurent qu'ils sont parfaitement à même de sortir la France de l'ornière, de résorber totalement la dette publique de notre pays, de mettre fin à un système qui structurellement s'en nourrit au détriment du plus grand nombre. Car cette crise est fondamentalement liée à l'absence de représentativité de nos élites politiques comme terriblement consécutive à leurs multiples trahisons... Cette crise, la Francophonie nous le rappelle implacablement, est d'abord d'essence culturelle!

L'Afrique n'attend pas, la France n'attend pas plus!

 

Le 21 décembre 2011,

Le Conseil National de l'IRC

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