Sachons rendre hommage aux militaires qui incarnent encore la République quand nos "élites" faillissent aux missions qui sont les leurs.
L'orpaillage sauvage et son corollaire une violence sans limite ne nous renvoient en effet qu'à la pensée déliquescente de nos "élites". En effet, le problème majeur en amont réside bien dans le fait qu'il n'existe encore aucun projet économique décent pour un "département" grand comme au moins 10 départements métropolitains, aucune politique de structuration effective du territoire guyanais, que des incantations sur la protection de l'environnement dont la dimension coercitive vis-à-vis de nos concitoyens est avérée, pour ne pas dire somme toute logique dans un système néo-impérialiste...
Ceci ne peut générer que du chaos... En conséquence, les moyens comme les procédures d'intervention sont à l'évidence à repenser.
Il est toutefois important de mesurer que ce sont bien les citoyens français qui devraient donner le "la" sur ce dossier! Nous renvoyons le lecteur aux quelques lignes écrites sur notre projet guyanais (Partie 2), puisque là encore, l'IRC est présente par son sens de l'anticipation et la cohérence d'ensemble de son projet politique.
Le 28 juin 2012,
Le Conseil National de l'IRC